FOIRE AUX QUESTIONS
Je parle de stage car je propose de vivre une expérience inédite dans les conditions des pèlerins sans qu'il s'agisse pour autant d'un pèlerinage.
C'est le chemin qui devient l'enseignant. Et randonner en communauté permet de vivre différemment que d'habitude.
Le portage du sac participe par exemple à cette initiation, en faisant réaliser dans sa chair le poids du superflu.
Le stage permet ainsi de réaliser par l'expérience la pertinence des préceptes de Compostelle.
Je propose de parcourir le Chemin de Compostelle et non d'effectuer un pèlerinage.
Les activités que je propose sont laïques, ce qui ne veut pas dire anti-religieuses.
Les édifices cultuels sont nombreux sur le chemin. Leur visite s'impose d'elle-même tant par leur intérêt architectural et historique que par leur atmosphère.
Les stages de randonnée que je propose sont ouverts à toutes et tous, quelles que soient leurs croyances ou leurs affinités. Le tout est de pouvoir marcher et d'avoir envie de partager cette magnifique expérience.
Pour permettre à chacun de profiter pleinement du stage de randonnée, les groupes que j'emmène comprennent de 6 minimum à 12 personnes maximum.
Au delà, nous pourrions avoir des difficultés à être hébergés dans le même gîte.
De plus, l'encadrement et la cohésion du groupe deviendrait plus difficile à assurer.
Toute personne normalement constituée peut faire le chemin de Compostelle. Il faut toutefois s'entraîner avant.
Ce n'est pas marcher 25 km qui pose problème, c'est le faire plusieurs jours de suite sac au dos.
Il faut donc s'entrainer avant le stage, en marchant un peu chaque jour et un peu plus le week-end. N'hésitez pas à faire aussi un peu de dénivelé.
Faire partie d'un club de randonnée peut vous aider à vous mettre en jambes.
Pour participer à mes stages, il faut s'engager à avoir marché avant le départ 2 jours de suite, 6 heures par jour avec le sac au dos.
Le chemin de Compostelle n'est pas un chemin de montagne.
Certes, le parcours présente au moins 2 grands dénivelés sur le Camino Francés : le col de Roncevaux (1600 m de dénivelé cumulé environ) et la Cruz de Ferro.
Si la Meseta espagnole est plate, le parcours français et les contreforts espagnols offrent leur lots de dénivelés cumulés qui peuvent varier de 100 m jusqu'à 800 m.
Donc, même si le chemin comporte peu de montées interminables, il passe son temps à avoir des hauts et des bas, vous offrant malgré tout de magnifiques paysages. Raison de plus pour vous entraîner avant.
Le portage du sac fait partie de l'expérience que je propose dans mes stages.
Il s'agit de se dépasser un peu et de vivre différemment de d'habitude pour qu'autre chose se produise.
Des exceptions sont possibles en cas de problème physique constaté avant le départ ou pendant la randonnée. Le sac est alors acheminé au gîte par La Malle Postale.
Il vous faudra quand même porter ou faire porter par les collègues vos affaires de journée (pique-nique et vêtements de pluie notamment).
Non. Un groupe à deux vitesses n'est plus un groupe.
Non. La règle d'or est que chacun marche à son rythme.
Toutefois, pour que le groupe reste un groupe, il est prévu de se retrouver aux pauses indiquées au préalable.
Certains groupes marchent naturellement ensemble sans aucune consigne l'y enjoignant. D'autres s'effilochent. Chacun peut marcher seul s'il le souhaite entre les pauses.
Dans tous les cas, les derniers marcheurs attendant ceux qui les suivent s'ils n'ont plus de contact visuel depuis 10 minutes.
Non. Nous marchons par séquences de 2 heures étalées sur la journée, avec des pauses généreuses :
2 fois 2 heures de marche le matin avec une pause de 45 mn au milieu
une pause déjeuner de 1h30 à 2h
+/- 2 heures de marche l'après-midi
Si vous vous sentez trop fatigué en cours d'étape, il faut bien sûr me prévenir.
Nous pouvons faire une pause supplémentaire et prodiguer les premiers soins nécessaires s'il y a lieu.
Si la fatigue ou la blessure persiste, vous pouvez prendre un car, un train ou faire du stop pour rejoindre le gîte. Nous pouvons également essayer de commander un taxi, voire d'appeler des secours.
En cas de fatigue prolongée, il faudra peut-être envisager une journée ou demi-journée off le lendemain. Nous réserverons ensemble la malle postale qui vous emmènera avec armes et bagages au gîte du soir.
Non. A part marcher et respecter les règles, tout est proposé et rien n'est imposé. Vous êtes libre de participer ou non aux activités proposées.
Non. Je préfère autant que possible le pique-nique pour permettre d'étendre les jambes et de faire la sieste. En outre, il est moins onéreux que le restaurant.
Ce dernier est toutefois préféré lors des étapes urbaines, quand il pleut ou quand le cadre qu'il offre est trop enchanteur pour être délaissé.
Non. Pour que le groupe reste un groupe, tout le monde dort à la même enseigne.
Les couples peuvent avoir une chambre à part si l'offre du gîte le permet, ce qui n'est pas toujours le cas.
Les gîtes prennent en compte les demandes de régime végétarien ou sans gluten, à condition de prévenir avant.
Les régimes plus complexes seront plus difficiles à gérer.
Nous dormons généralement en petits dortoirs de 4 à 8 places, exceptionnellement plus.
J'évite toujours les grands dortoirs des albergue espagnoles.
Dans la mesure du possible, j'évite également les lits superposés.
Non, à moins de marcher le double de kilomètres avec le double de poids dans le sac ! 😉
Paradoxalement, les petits-déjeuners sont pauvres en protéines et riche en glucides rapides avec du pain et de la confiture.
Le midi, le pique-nique sollicite beaucoup la charcuterie et les salades toutes prêtes quand les melons sont trop lourds à porter. Sauter le repas ou manger trop léger peut vous faire défaillir.
Le soir, les repas au gîte sont souvent roboratifs et basés sur les spécialités locales.
Et puis, comment résister à la bière quand il fait chaud, aux pâtisseries locales, aux fromages artisanaux, bref à tout ce qui fait la France qui se déguste ?
La France est le paradis du goût et le purgatoire de la ligne. Si vous voulez vraiment maigrir, chargez votre sac, allongez le pas ou allez faire le pèlerinage des 88 temples au Japon. ⛩️
Le chemin était plus routard il y a plus de 20 ans. Les choses ont bien changé. La randonnée s’embourgeoise. Le confort et l’hygiène se sont sensiblement renforcés ces dernières années.
La plupart des gîtes sont confortables, voire très confortables, propres, voire très propres, et décorés, bien décorés.
Le nombre de lits en dortoirs a tendance à se réduire, sauf pour les grandes Albergues en Espagne. Désormais, la moyenne est de 2 à 8 personnes par chambre. Les lits superposés se font plus rares au profit des couchages individuels. Et les chambres ont souvent leur propre salle de bains et w.-c.
Les plus douillets peuvent loger en chambre d’hôtes ou à l’hôtel.
Il existe des associations qui permettent aux mal-voyants et aux personnes à mobilité réduite d’expérimenter le chemin de Compostelle, au moins pour une partie.
Consultez à cet effet les sites de Compostelle2000 et Braille-Culture.
Non seulement on n’est pas sûr d’y arriver, mais on ignore aussi dans quel état on y sera...
Les pieds et les articulations se déforment avec l’âge. Le souffle devient plus court si l’on ne se maintient pas en forme. L’énergie et les envies changent avec le temps, quand ce ne sont pas les douleurs qui les font passer.
Est-on sûr de ce que l’on sera ou fera dans 10 ans, si tant est qu’on le puisse ?
C’est pourquoi je vous invite à faire au moins un tronçon du chemin dès que vous en avez envie pour apprécier si cela vous convient.
Vous pourrez toujours renouveler l’expérience pour accomplir le chemin par petits ou gros tronçons.
Vous aurez ainsi satisfait votre désir dans toute la mesure du possible.
Le jour où vous pourrez le parcourir en entier, tant mieux, ce sera la cerise sur le gâteau en espérant que ce ne sera pas la cerise sur le gâteux ! 😉