Le matériel du soir

Félicis Jacques Pézier
30 juin
3 min de lecture

Dernière mise à jour : 30 sept.

Pour vous préparer, retrouvez également de nombreux conseils dans le livre "Chemin de terre, chemin de vie"

La trousse de toilette

Pas de brosse à dents électrique, bien sûr, ni de sèche-cheveux. Des échantillons de dentifrice pèsent moins lourd qu’un tube.
Idem pour la crème ou le maquillage. Une petite éponge démaquillante vaudra mieux qu’un sac de coton.
Une petite bombe de mousse à raser et un rasoir jetable remplaceront avantageusement la panoplie habituelle.
Quelques bâtonnets à oreille et non tout le paquet.
Un petit savon dans sa boîte ou un tube de gel douche déjà bien entamé.

Assurez-vous de ne pas emporter votre trousse de toilette habituelle, mais plutôt un sac léger, comme un petit sac de congélation.

Si vous voyagez à deux, vous pouvez partager certains produits, comme le dentifrice, le gel douche et la mousse à raser. Cela fera ça de moins à porter.

Le linge de toilette

Même avec une toilette de chat, on reste relativement propre. Vivant dehors et sans stress, le corps sent moins.

Rassurez-vous, la douche vous attend quand même au gîte. Pour se sécher, on aura acheté une serviette légère en microfibre. En prenant la douche le soir, elle sera sèche le lendemain !

Certains objecteront que l’on peut faire sécher la serviette sur le sac avec des épingles à linge pendant la marche. Et si le temps est nuageux ou pluvieux, comment fait-on ?

Astuce

Alors, je vous donne l’astuce de mon ami Pierre qui tient quand même à sa douche du matin en plus de celle du soir.

Il s’essuie avec un gant de toilette technique qui retire le plus gros de l’eau avant d’être essoré. Il se tapote ensuite le corps avec la serviette, qui est du coup peu humide. Elle pourra vite sécher à l’une des pauses ou au gîte le soir.

Vous pouvez aussi utiliser des lingettes le matin. À vous de voir !

La pharmacie

Jacques Pézier en train de ranger son sac à dos de randonnée

Nous nous trouvons en Europe, donc laissez vos armoires à pharmacie à la maison. Le « au cas où » se trouvera chez l’apothicaire.

Si vous voyagez avec moi, j’ai tout ce qu’il faut pour les ampoules. Reste à emporter vos médicaments usuels.

Si vous voyagez seul.e, munissez-vous de ciseaux qui coupent bien, de sparadrap large (5 cm) que vous pourrez redécouper, d’un spray désinfectant, d’une aiguille et de fil, de quelques Compeed, d’une ou deux compresses larges et découpables, d’une boîte de sparadraps prédécoupés, éventuellement d’un tire-tique et d’une pince à épiler.

Une sangle de 2 cm de large et de 1,5 m de long peut s’avérer utile pour faire garrot ou réparer le sac. Un lacet de rechange peut aussi s'avérer le bienvenu.

Pour un matériel plus avancé, voir les pages « ampoules ».

Le dodo

Jacques Pézier et deux randonneurs en train de faire des étirements

En France, le drap du dessous, la taie d'oreiller et les couvertures sont fournies. Certains gîtes proposent de louer draps et serviettes.

Nous n’emportons qu’un sac à viande, en soie bien sûr, pour plus de légèreté. Je recommande les sacs à viande qui comprennent une poche pour y glisser l’oreiller fourni par le gîte, au cas où sa propreté serait quelconque, ce qui est devenu rare.

Certains collègues apportent carrément un sac de couchage très léger pour échapper aux couvertures douteuses.

En Espagne, ces sacs de couchage peuvent s’avérer nécessaires dans les grandes albergues qui ne fournissent pas toutes des couvertures. À vous de voir. Le tout consiste finalement à respecter le poids total optimal.

Pour ceux qui craignent la lumière du jour, je préconise le masque d’avion.

Enfin, les Boules Quies sont nécessaires : les ronflements s’avèrent aussi sonores qu’intempestifs.

Une lampe frontale peut s’avérer utile aux lecteurs après l’extinction des feux, les allers-retours nocturnes aux toilettes ou les départs très matinaux. Une lampe offrant une lumière rouge évite de réveiller vos collègues tout en servant de signal si vous devez marcher de nuit.